Requête externe : Document 1 / 1
Fonds Installations portuaires de Saguenay - 1918-1997. - 215 cm de documents textuels. - 76 plans. - 11 cartes géographiques.
Notice biographique :
Le mérite de la construction du port de Chicoutimi est redevable aux initiatives de l'homme d'affaires et député fédéral Julien-Édouard-Alfred Dubuc qui, à la faveur de l'ouverture de l'aluminerie d'Arvida en 1926, amorça une série de grands travaux destinés à changer radicalement le visage urbain du Haut-Saguenay. La direction du chantier fut confiée à la Commission du Port de Chicoutimi. Les travaux s'étirèrent sur dix longues années et prirent fin en 1937. Les nouvelles installations portuaires comptaient alors 2 600 pieds de quai, un vaste hangar-entrepôt construit selon les plans de l'ingénieur Édouard Lavoie, et quelque 8 500 pieds de voies ferrées reliées au réseau du Canadien national. Les terrains conquis sur le Saguenay servaient de quai d'embarquement, de zone d'entreposage de charbon et de terminal pétrolier régional. Des facilités d'accueil furent également aménagées pour le profit des plaisanciers, des bateliers, des débardeurs et des pêcheurs indépendants venus offrir leurs prises à la population riveraine. Durant la Seconde guerre mondiale, la zone portuaire fut réquisitionnée par l'armée canadienne qui y aménagea le Camp Tremblay, nommé ainsi pour rendre hommage au général Thomas-Louis Tremblay, un Chicoutimien élevé au rang de héros à la faveur du premier conflit mondial. Des baraquements furent alors construits pour loger les nouvelles recrues mobilisées à la suite de la conscription obligatoire, et le site fut utilisé pour l'entraînement des soldats appelés à servir en Europe. Au retour de la paix de 1945, les installations militaires furent désaffectées, le port retourna à sa vocation première et récupéra ses fonctions civile, maritime et commerciale. Jusqu'en 1965, les bateaux de la Canada Steamship Lines en firent leur terminus et l'ultime destination des croisiéristes en partance de Montréal.La décennie 1980 marque la fin des activités portuaires de Chicoutimi et le changement de vocation du site. Les premiers travaux destinés à transformer la zone furent entrepris par le Gouvernement fédéral qui entendait redonner l'accès de la rivière à la population. Après avoir procédé à la décontamination du site, à la restauration des bordures du vieux port et au tressage d'un gabion, les maîtres d'oeuvre passèrent à la deuxième étape du projet. Cette phase débuta en 1990 et s'étira sur deux longues années. Elle fut marquée par l'aménagement de la Place des Goélands, le montage de la fontaine " Sainte-Anne ", la construction de la passerelle et la sortie de terre de l'édifice des Halles .Le programme se concentra également sur les aménagements paysagers devant compter 6 500 arbustes, 7 500 plantes vivaces et environ 1 500 plantes aquatiques parcimonieusement distribués sur une surface pouvant recevoir soixante patinoires.En plus d'accueillir une unité de la réserve navale du Gouvernement fédéral, le Vieux-Port de Chicoutimi a été transformé et aménagé pour devenir le plus important complexe récréatif et culturel du Saguenay-Lac-Saint-Jean, axé notamment sur les modes d'expressions visuelles, les arts d'interprétation, les rencontres festives en tous genres, les bazars et les expositions itinérantes. Depuis son inauguration officielle, le 23 juillet 1992, la zone portuaire de Chicoutimi s'affirme comme le lieu de rencontres populaires privilégié du Saguenay-Lac-Saint-Jean et fait partie des habitudes de vie du milieu. 150 ans après l'arrivée de l'équipée fondatrice dirigée par le Métis Peter McLeod, Chicoutimi s'est inscrite dans une tendance généralisée dans les villes portuaires de l'hémisphère Nord. Comme Vancouver, Londres, Boston, Montréal, Québec et Trois-Rivières, le Saguenay redécouvre ainsi ses racines historiques, géographiques et maritimes, et met à profit un lieu de mémoire exceptionnel.Russel-Aurore BouchardSource : Site Internet : http://www.zoneportuaire.com/page/historique/
Portée et contenu :
Le fonds comprend des registres généraux, des registres de paies des employés, des livres des minutes, des rapports concernant le port de Chicoutimi et un périodique concernant le port.
Notes :
Collation :
Le fonds contient aussi 76 plans et 11 cartes géographiques.
État de conservation :
Mis à jour dans le cadre de PCPD 2019.
Langue des documents :
Français et anglais
Instruments de recherche :
Archi-log
Documents connexes :
Fonds Dubuc BAnQC. Premier versement. Boîtes 19, 20 et 32.
Numéro séquentiel : 76